La chronologie
17 décembre 2008
Après deux jours de garde à vue, le maire et conseiller général de Saint-Cyprien, Jacques Bouille, est mis en examen et écroué. Il est soupçonné de "blanchiment, corruption par personne exerçant un mandat électif, trafic d'influence, prise illégale d'intérêt, détournement de biens publics aggravé, entrave à la manifestation de la vérité, subornation de témoin, faux et usage de faux". Dans le même temps, son épouse Marie-Antoinette Bouille, Marc Blasco, adjoint au maire, Christine Patural, promoteur immobilier et Eric Hernandez, gérant de société, sont également mis en examen. Ils sont libres mais placés sous contrôle judiciaire.
5 janvier 2009
Le comité départemental de l'UMP vote l'exclusion de Jacques Bouille.
22 janvier 2009
Le conseil municipal se réunit sous la présidence de Pierre Fontvieille, premier adjoint au maire. La séance est des plus houleuses. Les élus d'opposition et le public demandent la démission de la majorité. L'affaire judiciaire a pris une dimension politique.
10 février 2009
Devant la chambre de l'instruction à Montpellier, Jacques Bouille, emprisonné depuis près de deux mois, demande à être remis en liberté.
17 février 2009
La demande de mise en liberté de Jacques Bouille est rejetée. Le maire reste en prison.
25 février 2009
Rolland Mantellassi, directeur du service urbanisme, est mis en examen et écroué à son tour. Sa secrétaire, Corinne Barbosa de Oliveira, qui est également sa compagne, est également mise en examen. Elle est laissée en liberté mais placée sous contrôle judiciaire.
30 mars 2009
Nouveau rebondissement : Rémi Bolte, directeur de cabinet du maire et Jean-Louis Izard, adjoint au maire chargé de l'urbanisme, sont placés à leur tour en garde à vue. Les deux ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.
1er avril 2009
Deux nouvelles personnes étaient placées en garde à vue : Francis Montor, secrétaire général de la mairie et Jérôme Ferrer, un investisseur dans l'immobilier.